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Macro-éco du 19 février 2024

  • La semaine s’est distinguée par une volatilité marquée résultant des données économiques et des résultats des entreprises. Les marchés financiers ont dû prendre en considération les retombées défavorables de la vigoureuse croissance aux États Unis, en particulier le ralentissement significatif de la désinflation. Pour une fois, les places européennes ont été plus optimistes, sur fonds de résultats micro.
  • Aux États Unis, la désinflation décélère. L’inflation globale a effectivement maintenu un ralentissement en janvier en glissement annuel, bien que de manière moins marquée que prévu 3,1% contre une anticipation de 2 ,9% après 3,4% en décembre. Plus particulièrement, l’inflation sous-jacente ne montre plus de signes de fléchissement 3,9% en glissement annuel, tirée en grande partie par les composantes services 0,7% en rythme mensuel et du logement 0,6%. En parallèle, confirmant les craintes, les prix à la production ont augmenté plus que prévu 0,3% sur le mois, contre une attente de 0,1% renforçant le message selon lequel le retour de l’inflation à des niveaux considérés comme  » pour la Fed prendra du temps.
  • À la suite de ces données, les anticipations relatives à l’évolution des taux directeurs américains ont ainsi continué à s’ajuster, avec désormais moins de quatre baisses de taux directeurs prévues pour cette année entraînant une nette augmentation des taux souverains sur l’ensemble de la courbe Les rendements à 10 ans US grattent 11 bps, se rapprochant des 4,3%.
  • Simultanément, les États Unis montrent enfin des signes de ralentissement même si ces indicateurs ont pu être partiellement influencés par la vague de froid qui a frappé le pays en début de mois La publication des ventes au détail 0,8% en janvier, et une révision à la baisse pour décembre) ainsi que de la production industrielle de janvier 0,1% a largement déçu les investisseurs par rapport aux prévisions.
  • En Europe, les marchés actions semblent avoir résisté à cette orientation plus restrictive, étant moins directement impactés. Le Stoxx Europe 600 et le CAC 40 surperforment nettement, atteignant tous deux de nouveaux sommets historiques grâce au Luxe et à l’automobile.