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Pourquoi les investissements boursiers ont si mauvaise presse en France ?

D’abord, nous n’avons pas la culture financière des anglo-saxons, essentiellement en raison de notre système de retraite. Il fonctionne par répartition et n’incite donc pas à prendre de risques avec son épargne pour disposer, à terme, d’un capital plus important.

Ensuite, les Français aiment la pierre, considérée – à tort – comme un placement sûr.

En effet, en cas de souci locatif ou de crise immobilière, la valeur d’un appartement locatif diminue, ce qu’oublient la plupart des particuliers.

Enfin, nous sommes le seul pays au monde à proposer un fonds en euros dans l’assurance vie. Il a procuré un rendement alléchant pendant de nombreuses années avec une protection à 100% du capital. Peu de personnes voyaient l’intérêt de prendre un risque pour espérer gagner quelques points de rémunération de plus en Bourse.

La donne a-t-elle changé ?

Les mentalités évoluent peu à peu, surtout parce que le faible niveau des taux d’intérêt a entrainé une baisse de la rémunération des fonds en euros. Aujourd’hui, les meilleurs rapportent à peine 2%, contre 5% il y a une dizaine d’années.

En comparaison, les investissements boursiers redeviennent donc intéressants.

Autre point : la hausse des prix de l’immobilier et la stagnation – voire la baisse – des loyers, rend l’immobilier moins rentable, d’autant que cette classe d’actifs est la plus fiscalisée aujourd’hui. Pour chercher de la rentabilité à long terme, les épargnants doivent donc à nouveau s’intéresser à la Bourse.

Mais que faire du risque de perte de capital ?

Il peut être minoré en investissant de façon à maitriser la volatilité, indicateur qui mesure la sensibilité d’un portefeuille aux à-coups des marchés financiers. Plus la volatilité est forte, plus un placement boursier rapporte en période de hausse et perd en période de baisse. Avec une volatilité moindre, un épargnant capte du rendement, tout en minimisant son risque de perte.

Comment est-ce possible ?

En diversifiant au maximum ses placements sur des classes d’actifs distinctes (actions, obligations, …), zones géographiques, sociétés de gestion, types de gestion, …. Pour choisir l’allocation d’actifs qui leur correspondent, les investisseurs définissent en amont leur profil de risque. Plus ils sont prêts à accepter un aléa important, plus ils peuvent espérer un rendement élevé.

Les épargnants les plus réticents ont aussi la possibilité d’acheter des fonds structurés qui garantissent, jusqu’à une certaine baisse de l’indice sur lesquels ils sont indexés (Cac 40, Dow Jones, …) le capital investi en offrant une fraction du rendement boursier. Concrètement, ils offrent l’accès aux marchés financiers avec un parachute qui s’ouvre en cas de krach.

Faut-il un minimum de capital pour investir en Bourse ?

Non, il suffit de quelques centaines d’euros pour ouvrir une assurance vie, un PEA ou un compte titres. Pour les petites sommes, il faut utiliser l’abonnement d’épargne, qui permet d’investir régulièrement pour lisser les points d’entrée sur les marchés et éviter d’acheter au plus haut.

Pour la même raison, les épargnants qui disposent d’un capital plus important doivent aussi entrer sur les marchés de façon fractionnée.

Est-ce le bon moment pour investir en Bourse ?

Absolument. La conjoncture économique se redresse partout dans le monde et les voyants sont au vert sur quasiment tous les marchés boursiers. C’est donc le bon moment pour les particuliers de revenir en Bourse, à condition de diversifier et d’échelonner ses investissements.

Que la force soit avec vous.

Pierre Emmanuel JOSEPH

www.ethis-invest.fr

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