Cabinet conseil en gestion de patrimoine à Lyon
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Quel bel avenir !

Quel bel avenir, quel bel avenir ! (comme chantait Starshooter au début des années 80)

Je ne parle pas de l’état des finances de notre pays, et encore moins du courage et de la clairvoyance de nos dirigeants…Je parle de vos investissements faits pour votre compte au sein de contrats d’assurance-vie ou de comptes titres dans nos cabinets de gestion de patrimoine.

Aujourd’hui les banques ne proposent plus rien, plus de services, plus de conseils, plus de compétences. Elles ont licencié 600 000 personnes dans le monde depuis 2008. Leur objectif est de ne plus avoir de personnel et d’avoir des automates.

L’avenir ne peut être que radieux pour les conseiller en investissements financiers proches de leurs clients, apportant un service sur mesure adapté à chaque personne, avec un suivi régulier annuel ou pluri annuel. L’avenir ne peut être que radieux pour tous nos clients.

Maintenant c’est dit, passons aux directions à prendre pour l’allocation de vos portefeuilles dans les mois qui suivent :

La situation de départ semble pour l’heure être très porteuse pour les marchés d’actions. De nombreux facteurs fondamentaux se sont progressivement améliorés au cours de l’année 2016. Il est toutefois nécessaire de suivre de près les prochaines évolutions, car quelques facteurs négatifs actuellement relégués au second plan continuent de couver. En revanche, des thèmes tels que l’agenda politique en Europe et les risques qui en découlent continuent d’occuper le devant de la scène, faisant en sorte que nombre d’investisseurs évitent catégoriquement le marché d’actions du Vieux Continent. Cela a entraîné les valorisations des actions européennes à des niveaux extrêmement bas, si bien que celles-ci paraissent attrayantes non seulement par rapport à leurs homologues américaines, mais aussi en termes absolus, laissant présager des rendements futurs supérieurs à la moyenne. Simultanément, de nombreuses entreprises ayant publié leurs résultats semblent avoir retrouvé la voie d’une croissance durable, évolution actuellement encore occultée par le sentiment négatif. Sous réserve que les élections aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et, le cas échéant, en Italie se déroulent sans mauvaises surprises, le marché d’actions européen pourrait délivrer de très bons résultats en fin d’année. La valorisation favorable de l’Europe est surtout soutenue par les titres financiers et les valeurs cycliques. Les chiffres clés comme le ratio cours/bénéfices atteignent pour ces secteurs de faibles niveaux.

En 2017, l’univers obligataire sera aussi complexe qu’auparavant. Du fait de la politique monétaire non conventionnelle poursuivie ces dernières années, les réserves des marchés obligataires – autrement dit les rendements – restent très maigres. Cela signifie que la politique monétaire influence de façon disproportionnée les marchés financiers. En Europe tout particulièrement, les marchés obligataires doivent encore parcourir un chemin semé d’embuches avec la multitude d’événements politiques connus et un nombre certainement tout aussi important d’événements inconnus. Les rendements européens restent fortement altérés par la politique d’assouplissement quantitatif de la BCE et ne reflètent que partiellement les véritables primes de risque.

Dans la zone US, une bonne partie de cette distorsion est en revanche déjà corrigée et les risques politiques ont quasiment disparu puisque les cours ont déjà intégré le scénario politique le plus défavorable qui était la victoire de Donald Trump. Néanmoins les nouveaux risques pourraient se révéler bien plus tenaces.

Nous anticipons donc des épisodes de volatilité de part et d’autre de l’Atlantique. Mais nous n’excluons pas non plus de hausse marquée des rendements en Europe dans l’hypothèse où, contre toute attente, la pression inflationniste ne diminuait pas aussi fortement que prévu. Une telle évolution pourrait inciter la BCE à mettre un terme à l’assouplissement quantitatif en fin d’année.

Les risques de volatilité existent du fait des nombreuses échéances politiques européennes, mais les fluctuations engendrées seront de courtes durées.

P E JOSEPH

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